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samedi, 20 juin 2020

& la mécanique...

« L’année 1952 est en outre celle des fameuses 4’33’’. Inspirée par les toiles blanches de Rauschenberg, 4’33’’ de silence pour n’importe quel(s) instrument(s) est l’œuvre que John Cage jugera la plus décisive, la plus radicale de toutes celles qu’il a pu écrire. Il s’y référera sans cesse et confiera même qu’il y pense toujours avant d’entreprendre une nouvelle composition. Pour un John Cage émerveillé, la musique n’a pour fonction que de nous faire prendre conscience du miracle de l’existence, dans sa globalité, et c’est ainsi qu’il faut entendre cette pièce silencieuse entièrement ouverte aux sons de l’environnement. Avec ses trois mouvements d’une durée respective de 30 secondes, 2 minutes 23 secondes et 1 minute 40 secondes, cette œuvre est créée le 29 août 1952 au Maverick Concert Hall de Woodstock par David Tudor au piano, qui marque le passage d’un mouvement à l’autre en fermant et en rouvrant en silence le couvercle d’un clavier ».

 

Extrait de Daniel Caux, Le Silence, les couleurs du prisme & la mécanique du temps qui passe, chapitre Musiques Hors Limites, Éditions de l’Eclat

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