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mercredi, 14 août 2019

Noire, l'église, si belle

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Noire, l'église, si belle, alors qu'une voix dans la sacristie répète l'Asperges me. Un vieil homme demande au maître des maîtres d'être rendu plus blanc que la neige. Mais l'horloge du temps tourne et le lendemain, je suis assise au bureau de la Vieille Dame de pierre. La solitude et le silence m'entourent comme de bons amis, ceux qui reviennent, chaque mois d'août, laver les agendas et distiller leurs conseils de prudence.

Prudence ? Oui. Mais une prudence pleine de décisions. Ton lot d'heures viendra, la première, qui te verra assise à la droite du chef, et la seconde, qui t'enverra t'asseoir auprès de Celui qui s'est assit à la droite du père.

Il ne faut pas croire aux feux visibles du monde, criards et cache-misère. La vraie marche du temps s'accomplit doucement, sans faire de bruit, et si elle croise parfois les hommes et les lieux de pouvoir, ce n'est qu'une convergence momentanée. La plupart du temps, ces hommes et ces lieux sont le trompe-l'oeil du monde, le paravent de la réalité.

Sur AlmaSoror : Et cum spiritu tuo

Commentaires

"les hommes en trompe-l'oeil du monde"...
Tout est dit.

Écrit par : Henri-Pierre | mardi, 27 août 2019

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Cher Henri-Pierre, je viens de flâner de longs moments sur le blog Crescent, évasion délicieuse.

Écrit par : Edith | samedi, 07 septembre 2019

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