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mercredi, 01 novembre 2017

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Dans mon rêve, une femme ailée portant un veston en skaï s'approchait de moi et prononçait : "J'adore les photos ratées des années 1980". Puis elle éclatait en pleurs et se mettait à rire en s'éloignant parmi les nuages. Il est vrai que les argentiques photos ratées de ces années mortes reviennent quelquefois nous éclater à la gueule, en début d'après-midi, quand il fait froid dehors et que le désœuvrement s'est installé comme un climat à l'intérieur de soi. Maintenant je fais clic clic avec mon téléphone et des milliers d'images s'accumulent, comme celle-ci, prise d'un train qui me ramenait de l'Atlantique vers Paris. Rue des Orteaux, rue Nationale, rue Milton, rue Saint-Nicolas, boulevard de Port-Royal, et Montparnasse et même Montreuil, toutes ces photos cliquées ne possèdent pas ce charme déchirant des échecs argentiques. Que deviendront-elles ? Quel sera leur propre secret ?

 

(Ailleurs sur la Toile, pourquoi pas Graphisme et Sida par D Lestrade ? et ici, sur nos zones poussiéreuses, voici les affiches de deux bouts de la politique, et une antienne pour s'endormir ou pour pleurer.)

Commentaires

La nostalgie ne meurt jamais. Tu verras dans trente ans comme tes clics d'aujourd'hui feront flancher ton coeur.

Écrit par : Est estelle | vendredi, 17 novembre 2017

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