Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

vendredi, 01 septembre 2017

Septembre

Septembre, poème de Georges Chennevière (1884-1927)

20170830_195416.jpg

La ville tout doucement crie.

Ô murmures le long des rues.

Une femme lave du linge

Dans une cour qui s'assombrit.

 

C'est déjà la nuit de sept heures,

Celle qu'on avait oubliée,

Qui s'avançaient depuis des mois

Sous les beaux soirs qu'elle rongeait.

 

Mais qu'importe le flux de l'ombre !

Je t'adore, charme rompu.

La fin du jour s'emplit de cris

Qui se gonflent comme des muscles.

 

La ville dans le noir des plaines

Brille de sa lumière à soi,

Et mes yeux gardent le trésor

De toutes les fleurs de l'été.

 

Des visages nouveaux s'allument

Aux devantures des boutiques,

Le moindre regard que l'on croise

Est si doux qu'il serre le cœur.

 

Georges Chennevières

20170830_141507.jpg

Écrire un commentaire

NB : Les commentaires de ce blog sont modérés.