vendredi, 07 avril 2017
La Parole attendue
Esmerine ta musique coule dans la maison au bord de la route et accompagne mes aspirations en déroute.
Sainte Thérèse d'Avila, deux ou trois phrases de toi lancinent mon cœur, oscillation de ton océan spirituel inaccessible.
Louis XVII, tu ressembles aux enfants d'aujourd'hui qu'on suicide et qu'on bat dans le silence feutré des appartements. De temps en temps, l'un de vous meurt et l'on fait un procès qui retentit dans le fatras pouilleux des médias officiels, et puis voilà.
Étoile, mon étoile, tu es partie dans ton village natal, où les tracteurs escaladent les collines pour toucher les vignes proches du ciel.
Âme, mon âme, personne n'a pu encore démontrer ton existence.
Frère, sœur, devenus adultes vous vous êtes éloignés de moi, où pétillait l'intimité retentit désormais votre part de mystère et vous ne pleurez plus sur mon épaule.
Mon fils, tu n'es pas (encore) né.
Couvent de ma retraite, je ne t'ai pas encore trouvé.
Mes premiers cheveux blancs il y a quelques jours, cachés pour l'instant sous les autres cheveux.
Je cherche la Parole, qu'elle soit tienne ou divine, je cherche la voix qui me sauvera, ou qui me consolera.
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