lundi, 08 octobre 2012
souvenir d'un 17 août et d'un dîner qui le précéda vaguement
Oh, comme ce texte revient sans prévenir, chargé d'oubli... Le voici :
"Peut-on entièrement transformer sa vie en une heure ?
En un jour ou une nuit ?
En un été ?
Quelle décision faut-il prendre ? Quel gouffre faut-il sauter ? Quel fantôme faut-il tuer ?
En attendant de répondre à ces questions qui fendent l'après-midi du 17 août comme des flèches assassines, je vous raconte ce que nous dînâmes hier ou bien un autre jour, en compagnie de celle qui vit dans le hameau d'en haut de la ville et qui écrit en faveur des animaux.
Tout le repas fut accompagné d'un Pommard (domaine Loubet-Dewailly).
Quatre petits ramequins contenaient de petites entrées : une tranche de pain sur laquelle était déposé un morceau de mozarelle et un filet d'huile d'olive ;
des radis et leur mottette de beurre ;
des petits canapés chargés d'olives et de piment ;
un bouillon de légumes au thym.
Outre ces quatre ramequins, une assiette de petite taille contenait une salade de chèvre, de noix et de cresson et leur filet quasi imperceptible de miel.
Un plat qu'on se passa présentait des asperges froides (vertes) accompagnés d'oeufs durs écrasés, le tout agrémenté d'une vinaigrette. Sur ce plat, étaient dispersés des champignons froids et leur filet d'huile.
Puis vint le plat, simple et végétarien : un sandwich ciabatta aux légumes grillés, disposé sur une grande assiette. (Les légumes : aubergines, courgettes, poivrons, tomates fraîches).
De nouveaux ramequins furent amenés, avec leurs trois marrons tièdes revenus au beurre.
Enfin, un trio de dessert clôtura cette agape : un ramequin de fruits rouges au mascarpone, deux tranches d'une mangue, deux grosses dattes moelleuses et fraîches.
Le Pommard convint parfaitement et fut fini à la fin du repas, avec le dessert.
Il ne nous restait plus qu'à nous rendre dans la pièce de la cheminée, où une tisane procurée dans une pharmacie à Boulogne-Sur-Mer, appelée « Nuit tranquille », distilla ses saveurs séchées.
E CL
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Commentaires
ah, oui...
Écrit par : AlmaSoror | mercredi, 10 octobre 2012
Moi, je dirais plutôt que "le con d'une grande pureté à de la prétention, c'est là sa façon de signer son crime contre l'intelligence", écrivait Fajardie.
Alors Ingen... enfin bon, vous comprenez. Mais rien n'est moins sûr....
Écrit par : BioSyn | jeudi, 11 octobre 2012
Tout est mystérieux sous ce billet et plus nous commentons plus nous espaçons les durées entre la pureté et la compréhension, entre le calme et la kalachnikov, entre Hegel et Fajardie.
Écrit par : Damage Machine | vendredi, 12 octobre 2012
Il y a ceux dont la vie bascule en quelques minutes. Il y a ceux dont la vie s'écoule dans un long ennui, ou peut-être un très long fleuve tranquille. Est-ce soi-même ou est-ce le destin ?
Écrit par : fate | samedi, 13 octobre 2012
Il y a ceux dont la vie s'écoule dans un long ennui et un matin, en l'espace de quelques minutes, elle bascule : rencontre de soi-même avec son destin.
Écrit par : Hélène Lammermoor | dimanche, 14 octobre 2012
J'ai vu une fois le visage - et le coeur, et le corps - d'un homme entièrement transformé en quelques minutes : mais c'était un miracle. Ca ne compte pas peut-être ?
Écrit par : sara | dimanche, 14 octobre 2012
Hélène L. C'est sans doute plus vrai ainsi
Sara. Cela compte sans doute - quelle différence entre miracle et destin ?
Écrit par : fate | dimanche, 14 octobre 2012
Si, les miracles comptent.
Écrit par : AlmaSoror | dimanche, 14 octobre 2012
Damage Machine intrigue avec son pseudo mais il a des fulgurances appréciables !
Écrit par : AlmaSoror | lundi, 07 janvier 2013
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