Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

dimanche, 07 mars 2010

VillaBar, si les visages s'effacent

Le projet photo VillaBar a eu lieu toute l'année "scolaire" 2007-2008.

Voici deux des affiches réalisées par Sara. Notre affichiste avait reçu des critiques méchantes d'une jeune femme très prétentieuse. J'avais demandé à cette femme de nous faire une affiche qui lui semblait meilleure. Le résultat fut laid. C'était un résultat beauf et visuellement nul. Tout au long de VillaBar, certaines critiques ne manquèrent pas de nous ébranler mais elles venaient de gens qui ne faisaient rien, ou qui faisaient des choses que nous n'aimions pas. Aujourd'hui, face au ciel de Biarritz, grande toile de lumière bleue et blanche tendue sur les toits, je songe à toutes les angoisses que je n'aurais pas eues si j'avais eu plus confiance en moi. Et la jeunesse me parait être une histoire bousillée par le manque de confiance et d'acuité, par la honte et la peur de déplaire.

CMJN VILLABAR II.jpgVillaBar.gif

10 fois, nous nous sommes rassemblés dans un bar, le Piston Pélican, dans le vingtième arrondissement de Paris, une fois par mois, et nous y avons fait des photographies. D'après ces photos, un auteur a écrit un texte et nous avons obtenu 10 romans photos parisiens.


Puis, à Berlin, nous avons réalisé un romanphoto au bar Ä

Une dispute a ensuite opposé deux femmes féministes, qui trouvaient le texte allemand mysogine, et les tenantes de la liberté d'expression qui soutenaient qu'un auteur a le droit d'être machiste - si tant est qu'il l'est. C'est moi qui décide en dernière instance et je laisserai toujours libres les auteurs d'écrire ce qu'ils veulent. Du moins, je le crois. Mais on peut se tromper, surtout sur soi-même.


V8-35.jpg

Commentaires

Les visages auxquels tu penses ne s'effaceront pas.

Écrit par : Igurroï | dimanche, 07 mars 2010

En laissant les auteurs décider de ce qu'ils écrivent, tu laisses juste la littérature s'engouffrer là où elle veut. Tant mieux pour ceux qui la veulent aussi nue qu'il est possible de l'espérer.

Écrit par : Taraf Z.B. | lundi, 08 mars 2010

Les commentaires sont fermés.