jeudi, 20 janvier 2022
Co-patronne de l'Europe
Depuis les premiers chrétiens, qui étaient juifs, il n'y avait plus eu de saints issu du peuple natal du Christ. Mais en 1998, sœur Thérèse-Bénédicte de la Croix, née Edith Stein en 1891 en Haute-Silésie (Prusse), a été canonisée par le pape Jean-Paul II à Rome.
Sainte Thérèse Bénédicte de La Croix deviendra-t-elle la cinquième doctoresse de l'église catholique romaine - et la troisième carmélite (après sainte Thérèse d'Avila et sainte Thérèse de l'Enfant Jésus et de la Sainte Face) ? Difficile de ne pas le croire.
Profonde philosophe, disciple de Husserl, féministe convaincue, enseignante, excellente pédagogue, bonne écrivain, puis carmélite, il paraît qu'elle était très drôle et chaleureuse, mais aussi secrète et empreinte d'une certaine austérité. "Secretum meum mihi", disait-elle, inspirée par Isaïe et Jean de la Croix. Mon secret est à moi.
Mon Seigneur et mon Dieu, Tu m’as conduite sur un long chemin, obscur, pierreux et dur. Maintes fois mes forces faillirent m’abandonner, à peine j’espérais voir un jour la Lumière. Pourtant, au plus profond de la douleur où mon cœur se figeait, une étoile claire et douce se leva pour moi. Elle me conduisit fidèlement ; je la suivis d’abord hésitante, puis de plus en plus confiante, je me tenais enfin à la porte de l’Église. Elle s’ouvrit ; je demandai d’entrer.
(IN Le secret de la croix)
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