jeudi, 24 juin 2010
Rompre et parler suédois
rétroviseur par Sara
Rompre et parler suédois, par Manuel Gerber
Ami lecteur, amie lectrice,
Hier, Nils Bergman a décidé de mettre fin à sa relation amoureuse avec Axel Johansson, jeune écrivain suédois. Il lui écrit aujourd’hui ce court message :
Hej Axel,
Det var trevligt att ses i går, trots allt.
Hoppas du mår bra. Jag är verkligen ledsen att det blev som det blev, men ibland är livet inte så lätt.
Jag har läst och rättat din roman. Det blir ganska många fel om man ska rätta varje detalj, men det är ändå en bra roman.
Kram,
Nils
Hej: bonjour
Det : cela
Var: était
Trevligt: bien
Att : de
Ses: se voir
I går: hier
Trots: malgré
Allt: tout
Hoppas : j’espère
Du : tu
Mår: vas
Bra: bien
Jag : je
Är : suis
Verkligen vraiment
Ledsen: triste
Att : que
Blev: s’est passé
Som : comme
Men: mais
Ibland parfois
Är : est
Livet : la vie :
Inte: pas
Så: si
Latt: facile
Har: ai
Läst : lu
Och et
Rättat : corrigé
Din : ton
Blir : semble
Ganska : assez
Många : beaucoup de
Fel: fautes
Om: si
Man: on
Ska : doit
Rätta : corriger
Varje: chaque
Detalj : détail
Ändå: pourtant
En : un
Bra : bon
Kram : bise
Particularités :
- En suédois, le verbe se trouve toujours en deuxième position après un complément. Cette particularité vous rappelle-t-elle une autre langue ? Souvenez-vous de notre dernier cours de néerlandais. Ces deux langues sont extrêmement proches.
Ibland är livet inte så lätt (parfois est la vie pas si facile)
- Une autre grande particularité est que le verbe conjugué est toujours le même à chaque personne :
Vara (être)
Jag är
Du är
Han (il) är
Hon (elle) är
Det (cela) är
Vi är
Ni är
De är
Sachez chers lecteurs que le suédois est également parlé en Finlande et compris, bien que les différences soient nombreuses, par les Danois et les Norvégiens. Ceux-ci peuvent répondre dans leur propre langue. Des échanges en danois, en suédois, et en norvégien ont lieu quotidiennement Quand pourrons- nous, francophones, apprendre à comprendre les autres langues latines ? Aurions-nous besoin d’apprendre à les parler si leurs locuteurs nous comprenaient en retour. Quel dommage de parler l’anglais à un Portugais ou à un Italien, alors que nos langues sont si proches!
PS : je vous laisse mon courriel, si vous voulez me faire part de vos commentaires : manuelgerber@gmail.com
Manuel Gerber
Bruxelles
Publié dans La place, Le corps | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | Imprimer |
mardi, 23 mars 2010
à Venise après Giorgione Édith et les pigeons
Il fait nuit à l'heure où j'écris et je repense à ce séjour vénitien, dont la photo est issue. Nous avions claqué tout notre argent pour un aller-retour à Venise dans la journée, car il y avait pour la première fois depuis très longtemps tous les tableaux de Giorgione rassemblés. Venise était belle et depuis ce fameux saut de puce de 2003, mon oreille "déconne". Merci, Venise ! Et j'ai ri jaune en lisant la Mort à Venise, de Thomas Mann. Pourtant, je crois que la "maladie" passera un jour, quand je n'aurai plus besoin d'elle - ou, peut-être, quand elle n'aura plus besoin de moi.
Publié dans Super flumina babylonis | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | Imprimer |