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mardi, 18 janvier 2022

La chambre de l'attente

« C'est du désert du Nord que devait leur venir leur chance, l'aventure, l'heure miraculeuse qui sonne une fois au moins pour chacun. À cause de cette vague éventualité, qui, avec le temps, semblait se faire toujours plus incertaine, des hommes faits consumaient ici la meilleure part de leur vie. »
(Le désert des Tartares, D. Buzzati)

Nous en parlions déjà en 2015 :

« Il faut faire des concessions », dit-on, comme s'il s'agissait d'une activité vertueuse. Je rêve d'un jour avoir le courage de ne plus concéder un iota de mes désirs et de mes rêves.   Au fond de quel fort Bastiani ?

Je suis assise dans un studio du douzième arrondissement et j'attends. Quoi ? L'éternité ? Mais non. J'attends ce moment où, enfin, je serai saisie par l'instant présent. 

 

Le mardi 18 janvier à 15h52, par texto, alors que nous venons de nous quitter après un café chez Charlette, place d'Aligre : 

Moi - Tu as lu Le désert des Tartares ? Je m'éveille souvent le matin avec la sensation d'attendre mon destin au fond du Fort Bastiani depuis plus de vingt ans... 

Léonor - Je te comprends je vois bien la torpeur

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