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dimanche, 29 décembre 2019

Où je m'achève est une série culte.

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Où je m'achève est une série culte. Frustrante, dérangeante, ni belle, ni laide, ni ennuyeuse, ni prenante. Nous ne pourrions même pas dire qu'elle est intéressante. À moins que si.

Les auteurs, Siobhan Hollow, Axel Randers, Kevin Motzloviet et Édith de Cornulier-Lucinière, ont été réunis sous l'égide des producteurs Diego Quirvane et Valentine Morning. Budget serré réservé aux toutes petites productions numériques et totale liberté artistique « à l'exception de ce qui est interdit de dire par la loi du moment et par l'ambiance morale de l'époque », comme le précise le contrat. Il paraît que dès la première matinée de travail, une dispute éclata entre Axel Randers, qui estimait que cela réduisait considérablement le champ des possibles étant donné le caractère interdit d'un grand nombre d'idées, et Kevin Motzloviet que cette idée énervait, voire révoltait. Valentine Morning contint la dispute en organisant un cadre de travail approprié aux êtres suspicieux et indépendants : une rencontre mensuelle entre les quatre auteurs et les deux producteurs et des séances de travail hebdomadaires par téléconférence. D'après nos informations, Ces téléconférences sont difficiles à vivre et compliquées à diriger parce que Motzloviet y écoute des disques du groupe Frustration à plein régime sonore et que Randers y apparaît soit ivre, soit drogué. Quoi qu'il en soit, la première saison sera bientôt entièrement à disposition du consommateur numérique, tandis que la deuxième serait dans les tuyaux. On parle même d'une troisième saison qui serait mise en œuvre prochainement.

C'est donc une série qui s'ancre dans le temps et la durée, pour notre plus étrange plaisir. Sa fadeur, il faut l'avouer, nous procure un certain répit. Nous aimons ne pas la comprendre, nous éprouvons quelque chose comme une addiction extrêmement légère et subtile.


D.H.

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