Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

mercredi, 30 mai 2018

Lecture par un après-midi trop chaud

Torpeur sur l'appartement plein de lumière dans lequel je viens de lire un article de Cécile Rastoin/Soeur Cécile de J-A

« La pensée moderne se caractérise par une conscience aiguë de l’historicité des normes et leur remise en cause, la difficulté à penser des frontières et la fascination de l’hybridité, une exigence d’égalité universelle et le refus de la violence exercée au nom de normes. Ces caractéristiques ont paradoxalement leurs racines dans la tradition biblique, comme nous l’avons constaté : l’interprétation des normes au-delà de la lettre à chaque génération, le refus du modèle païen d’humanité à étages (ou castes) et la mission d’une fraternité universelle, au nom d’un père unique. Mais ces caractéristiques ont peu à peu subverti nos réalités les plus familières jusqu’à la racine, elles ont rongé de l’intérieur nos certitudes faciles et nous ont extraits de tout confort de pensée. Notre société de confort est devenue la plus inconfortable intellectuellement qui soit ! La difficulté à penser les frontières et la fascination de l’hybridité semblent, nous l’avons vu, causées par les progrès de l’observation scientifique et les analyses déconstructionnistes. Peut-on y répondre en les intégrant ? »

L'article est lisible ici : What's the trouble ?

... et me change de ma relecture d'hier, dans un autre genre, tout aussi troublant, d'un vieil article d'Yves Bonnardel sur les Cahiers antispécistes : Pour un monde sans respect

 

Ailleurs sur AlmaSoror : Adélaïde

Écrire un commentaire

NB : Les commentaires de ce blog sont modérés.