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jeudi, 31 juillet 2014

Les conversations courantes

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Cesse de croire que les gens pensent alors qu'ils prient. Cesse de croire qu'ils lisent des livres alors qu'il récitent leur bréviaire. La pensée de la classe moyenne adaptée, c'est la messe imposée.

Mais au fait, nous, pourquoi n'y croyons-nous pas ? Pourquoi ne sommes-nous pas au milieu de l'Assemblée en train de partager le baiser de paix en récitant nos ablutions ? Là est la question qui nous donnera la clef, la clef de notre esprit, la clef du leur.

Le besoin de croire est neurologique (c'est un besoin physique nécessaire à la survie). En l'absence de religion, il se reporte sur le politique. En l'absence de politique, il se reporte sur le culturel.

(Or, le culturel n'existe pas. C'est un amas de représentations floues qui nous poussent et nous attirent plutôt qu'elles ne guident ou structurent).

Nous n'adhérons pas aux croyances distillées dans les médias, dans les manuels scolaires, dans les œuvres d'art massivement diffusées, car nous n'avons pas été choisis pour siéger parmi les élus, à quelque échelon que ce soit. Si on nous avait abreuvés de cadeaux, ou même d'une relative sécurité, nous serions loyaux envers les élites.

 

Commentaires

"récitant nos ablutions" en s'aspergeant d'implorations ? un peu compliqué même pour la classe moyenne en pleine messe !

Écrit par : Tanguy | mardi, 06 janvier 2015

J'ai écrit ce texte après deux verres de Diplomatico, monsieur Tanguy "chien de feu". Dans ce genre d'état, les ablutions deviennent verbales. Le liquide se fait Verbe. Mais vous n'avez manifestement jamais bu sérieusement.

Écrit par : Siobhan | mardi, 06 janvier 2015

"Lave-moi de mes fautes, Seigneur, et purifie-moi de mon péché" (Psaume 50,4).

Écrit par : AlmaSoror | mardi, 06 janvier 2015

Les commentaires sont fermés.