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lundi, 14 décembre 2009

Dictionnaire de la délivrance psychique 6

 

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photo Sara pour VillaBar

 

 

Couple : institution mouvante constituant l'unité de base de l'ordre sexuel, moral et économique.

Entité de deux personnes menant une vie commune. Se mettre en couple : s'agréger à quelqu'un pour former une entité acceptable socialement et invitable aux dîners des toutes petites, petites, moyennes et grandes bourgeoisies.  

Selon l'idéologie du milieu ambiant au couple, celui-ci peut être formé comme suit :

- de deux personnes de sexes différents et être indissoluble ;

- ou bien de deux personnes de sexes différents et être modifié à tout moment lors de la lassitude d'un partenaire, qui se détache alors de ce couple pour en former aussitôt un autre ;

- ou bien être formé de deux personnes de même sexe.

Afin de n'être pas considéré comme un pervers potentiel, un homme qui n'est pas en couple, à partir de trente ans, doit afficher une vie sexuelle avouable - c'est à dire être un homme à femmes ou bien un homosexuel à partenaires variables, selon l'idéologie du milieu ambiant.

Afin de n'être pas considérée comme quelqu'un de profondément déficiente, non épanouie, ayant raté sa vie, une femme qui n'est pas en couple, à partir de trente ans, doit afficher une vie sexuelle de "femme libérée", multipliant les partenaires amoureux (et pas seulement sexuels, ce qui la plongerait dans la case des "putes").

 

Cas des enfants :

Le couple parental s'étant dissout, la vie des enfants est tributaire des nouvelles mises en couples parentales. Il est considéré que leur bien être ne saurait gêner les vies amoureuses des parents. Il est de bon ton de ne pas évoquer les mésententes, sentiments de rejet, d'abandon et d'intrusion éventuellement ressentis par les enfants vis à vis de leurs "beaux-parents". Par ailleurs, penser que la vie amoureuse des parents serait compliqué pour un enfant constitue en soit une forme de "fascisme" néfaste pour la société. Un parent ne se remettant pas en couple dans les cinq ans est considéré comme faisant peser son mal-être sur les enfants, nuisant ainsi à leur développement harmonieux.

 

Sous la direction de Conan Kernoël

Commentaires

Edith on t'aime

Écrit par : Le taraf en exil | lundi, 14 décembre 2009

Je m'en souviens : cétait le premier VillaBar. Cette fille était assise au bar et y a passé toute la soirée. Lorsqu'elle est revenue la fois suivante, elle n'en revenait pas : elle était l'héroïne du roman Le retour de Bob Mushran alors qu'elle croyait avoir passé la soirée à l'écart de tous, sans avoir remarqué les orientations des appareils photos vers son corps élegamment perché sur le haut tabouret.Alors ensuite elle est revenue souvent et son personnage a duré. Et quand ce fut mon tout d'écrire j'ai pu user de sa présence sur les photos qui avaient changé de style avec les villabars, passant d'un style artistique à un style plus reporter (du moins je trouve mais d'autres mont dit que non)
voilà sinon la définition du couple est bien donnée ici : une obligation sociale et même un preuve de bienséance à laquelle il est difficile d'echapper si on veut conserver le respect de tous, meme de ses amis.

Écrit par : Un des auteurs VB | lundi, 14 décembre 2009

Merci Taraf. Tout est exil. Seule la solitude est Patrie. Ou encore l'enfance ? Ou peut-être aussi le rêve. Tous les territoires sans barbelés de fer ou d'esprit.

Écrit par : Édith CL | lundi, 14 décembre 2009

On le dit Edith qu'on fera VillaBar en juillet, dans le bar d'Arles où on va boire avec les photographes et le gitans ? On le dit là maintenant ? Le bonheur que ça sera. Parce qu'en juillet tous les photographes du monde passent leurs nuits dans les rues d'Arles.
Si vous avez déjà l'agenda 2010 dans le sac marquez-le. La première semaine de juillet on inventera encore un peu de photolittérature. Pour le plaisir d'inventer, pour le plaisir des nuits entières dans la folie des cafés ici.
Tant pis Edith je l'ai dit, j'en pouvais plus de garder le secret.
Et pour les barbelés il faudra distribuer les tenailles, cisailler la nuit les clotures, libérer les taureaux et les chevaux camargue qu'ils puissent courir sur les plages des saintes-maries. Moi je ferai les photos. Toi tu écriras la mise à mort des barbelés.

Écrit par : Cap Ussian T. | mardi, 15 décembre 2009

Oui. Si j'ai bien compris le couple c'est les barbelés du sentiment ? On n'est pas obligés d'y aller. On peut inventer une autre beauté pour la passion sexuelle, pour l'aventure amoureuse loin du merdier des couples où putain on s'emmerde. Soyons amants, jamais conjoints. Soyons pornographes, jamais concubins. Soyons amoureux fous, fidèles à l'esprit de Nadja & de L'amour fou, fidèles aux troubères, jamais pacsés bordel de dieu.

Écrit par : T. Z. BORDELA | mardi, 15 décembre 2009

Je ne sais pas qui est Conan Kernoël mais j'aimerais bien recevoir ses oeuvres complètes à noël. Je crois que j'ai besoin de ses théories pour dériver en amour. Au moins un site alors ? Un cabinet où consulter ?

Écrit par : Tieri | mardi, 15 décembre 2009

VillaBar : OK, la première semaine de juillet. À mettre sur pied...
Pour Noël : je transmets les souhaits au Père Kernoël.

Écrit par : édith CL | mardi, 15 décembre 2009

Tu vois, A, tu pourras récrire un VillaBar, l'incendie va reprendre. Merci d'être venu sur ce blog et appelons-nous.

Écrit par : Edith & AlmaSoror | mercredi, 16 décembre 2009

Beaux yeux, beaux yeux,
Depuis que je vous admire,
Je n'en suis pas plus heureux...
Beaux yeux, beaux yeux...

Écrit par : Oncle Jacques | jeudi, 17 décembre 2009

Beaux yeux, beaux yeux,
Depuis que je vous admire,
Je n'en suis pas plus heureux...
Beaux yeux, beaux yeux...

Écrit par : Oncle Jacques | jeudi, 17 décembre 2009

Les commentaires sont fermés.