Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

jeudi, 28 mai 2009

Jour de Soldes à Pau

 

 

 

Salut la familia!


eh oui nous sommes vivants! nous avons effectivement survécu à la tempête. Ayant le sommeil assez lourd, je prenais un bain de soleil sur une plage antillaise quand les conditions se déchainaient autour de moi! J'ai loupé tout le spectacle!
Enfin du coup, point de randonnée ni de descente à grande vitesse sur les pistes enneigées des Pyrénées, mais je dois vous avouer que, la météo aidant, E a réussi à me traîner dans les magasins, à la recherche de pantalons!!!
Tout avait bien commencé: premier magasin, premier essai: parfait! voila de l'efficacité!
Tant qu'on y est, me dis-je, prenons en d'autres, ainsi n'aurai je pas à y retourner de sitôt!!!
Je n'ai aucun mal à convaincre E en prononçant le mot magique: S O L D E S!
Deuxième essai moins glorieux: mes abdominaux volumineux m'empêchent de fermer le bouton! C'est alors Qu'E a une inspiration que je qualifierai de... désastreuse!!! A peine lui ai je communiqué mon petit problème intime, la voila qui s'enfuit vers le centre du magasin en appelant bruyamment et devant une foule ébahie un vendeur et professionnel du pantalon! 
En moins de temps qu'il ne faut pour le dire (pour preuve: je n'ai même pas eu le temps de me cacher dans la cabine d'essayage), un jeune homme, l'occiput rasé de près, le menton affichant un négligé de quelques jours, pantalon moulant et tea-shirt échancré sur torse épilé, accourt et ajuste ses lunettes fluo pour mieux regarder mon arrière train ... 
"très joli", s'écrit il!
Moi, foudroyant du regard l'organisatrice de cette mascarade et reine de la délation, je serre les fesses...
Rouge de honte et de fureur, je marmonne quelques mots qui le font s'éloigner quelques instants à la recherche de la taille supérieure!
N'osant apostropher l'indélicate en public, qui ne se rend compte de rien, elle suit le pro, enfin persuadée qu'il me faut effectivement la taille au dessus.
Quant à moi, la terre entière me regarde rentrer maladroitement dans la cabine pour retirer le maudit froc!!
Les deux complices reviennent après que j'eusse retrouvé mes esprits, avec un pantalon d'une autre couleur, n'ayant pu mettre la main sur la taille supérieure du précédent...
Une fois enfilé, la taille étant acceptable cette fois, je ne dis trop rien, donnant pour tout avis une moue maussade, échaudé par ma première expérience!
L'affaire est presque conclue, le type m'a suffisamment maté et je me réjouis intérieurement de pouvoir très bientôt quitter cet endroit malsain ou je n'ai que trop trainé!!!
Mais fatale erreur! il était dit qu'E ne lâcherais pas si facilement sa proie et me ferait boire le calice jusqu'à la lie!
Considérant ma moue, sachant pourtant pertinemment qu'elle n'était que la manifestation d'une lassitude certaine, l'impertinente se ravise soudainement et clame haut et fort que la couleur du futal n'est finalement pas si plaisante, un peu démodée, et même carrément moche, limite insupportable!!!
Le tout bien évidemment en arrivant à la caisse, sur le point de payer, pantalon emballé, alors qu'une file d'attente interminable s'est formée derrière nous, avec pour conséquence directe qu'une foule immense assiste à la scène!!! On va se faire lyncher!!!! Je regarde le sol, à la recherche d'un défaut, puis le plafond, superbe...
Devant l'esclandre, le bonhomme de la caisse lève les yeux au ciel, considérant une bonne paire de farfelus. Son acolyte, celui aux lunettes fluos se précipite à la rescousse pour argumenter sur le produit qu'il tente de nous refiler!
"Mais il est très bien ce pantalon, et cette couleur est magnifique!"
Tournant son regard globuleux sur mon torse avantageux, écartant (lui même!) les pans de ma veste, il s'exclama devant le public enthousiaste que la couleur m'irait à merveille, moyennant le port d'une chemise... rose, par exemple!!!!
sentant mon teint rosir à vue d'œil, je reste sans voix!
E aussi, retenant péniblement un fou rire, sachant évidemment ce que donne à penser une telle évocation...
Une chemise rose! non mais je rêve!!!
N'y tenant plus, je prends mes jambes à mon cou, abandonnant femme et pantalons, me promettant qu'on ne m'y prendrait plus, et retrouvant enfin à la maison mes vieux jeans si seyants!!
Voila mes aventures peu glorieuses d'un WE de tempête! Le Dimanche a été beaucoup moins riche en terme d'émotions, puisque j'étais à mon avantage pour initier E au bricolage...


Kenavo

Olivier du Chélas

Commentaires

Il faut souffrir pour être beau

Écrit par : Fabrice Delier | jeudi, 28 mai 2009

Les commentaires sont fermés.