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lundi, 08 juin 2009

La triste et tendre vie de Franz Schubert

Hommage

Cet hommage à nos étoiles des temps proches et lointains veut saluer des êtres dont le souffle, la vision,
la parole nous aident à vivre et à penser.

 

 

La triste et tendre vie de Franz Schubert

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« Tout ce qu'il touchait se changeait en mélodie »

Franz Liszt
 

 

Antonio Salieri
 

Antonio Salieri a soutenu Schubert sans faillir, comme il l’a fait de beaucoup de musiciens, dont Beethoven, Liszt, et les fils de Mozart.

Pourtant, effrayés par son mauvais caractère et sa personnalité paradoxale par delà bien et mal, des manichéens – Pouchkine, Peter Schaffer, Milos Forman - ont fait fi de sa générosité pour le décrire comme un répugnant arriviste criminel, dans une nouvelle, une pièce de théâtre, un film.

 

Ave Femina
 

Schubert, peu enclin aux choses religieuses, avait composé son bel Ave Maria pour les  paroles de Ellen dritter Gesang - la troisième chanson d’Ellen -, inspirées d’un texte de Walter Scott. Ces paroles racontent Ellen en fuite, priant la Vierge Marie ; mais l’air n’est plus chanté que sur les paroles de la prière de l’Ave Maria…

 

Boulangerie
 

Il a été amoureux, très jeune, d’une chanteuse soprano, Thérèse Grob qu'il aurait voulu épouser. Mais elle le rejeta au profit d’un boulanger. Il mena alors jusqu’à sa mort une vie de célibataire. De sa vie sentimentale nous ne savons rien d’autre.
 

 

Epitaphe
 

On peut lire sur la tombe de Schubert lépitaphe écrite par le dramaturge Grillparzer : "La musique a enterré ici un riche trésor et des espoirs encore plus beaux. Ici repose Franz Schubert, né le 31 janvier 1797, mort le 19 novembre 1828 à l'âge de 31 ans."

Franz Grillparzer est aussi l’auteur de l’épitaphe de Beethoven.
 

 

Gloire inaccessible
 

Le désir de gloire de Schubert était puissant ; pour l’atteindre, il s’évertua à écrire pour le théâtre, seul domaine où il était assez peu doué. Il ne connût qu’échecs et sa quête de grandes gloires demeura irréalisée de son vivant.
 

 

L’amitié et la famille
 

Franz Schubert appartenait à une famille cultivée, musicienne et peu argentée.

Michael Vogl… Franz Grillparer… Franz von Schober… Son frère… enveloppèrent le malheureux Schubert de fraternité.

Il dut à ses amis fidèles et affectueux beaucoup de ses commandes, sa réputation, de bons dîners, des fournitures de papier à musique, et souvent, le logement.
 

 

Lieder
 

La belle meunière… Le voyage d’hiver… Le tilleul… La Jeune fille et la Mort…Les lieder de Schubert expriment l’exaltation devant la nature, la profonde dépression devant l’amour et la contemplation fascinée de la mort. Quelques lieder joyeux et bondissants, toutefois, feraient presque danser.
 

 

Misère ou servitude
 

A une époque à cheval entre les grands seigneurs et le capitalisme bourgeois, Schubert essayait d’être libre, et fit partie des premières générations de musiciens qui n’étaient pas attitrés à une église ou un seigneur. Mais le « goût bourgeois » n’était pas plus tendre pour les artistes. Le refus des patrons, du métier d’instituteur qui lui déplaisait, de la complaisance, firent connaître la misère à Schubert, que ses amis et sa famille aidèrent presque tout le temps.

 

Syphilis
 

Il en est mort à 31 ans, à Vienne, en novembre 1828, en prononçant, dit-on, le nom de son idole Beethoven. A moins qu’il ne soit mort du typhus : les deux versions circulent.

 

Tavernes
 

Lieux de prédilection de Franz Schubert. Il y but, y discuta, y pleura, y composa énormément.