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mercredi, 21 mars 2012

Le Pommier d'argent

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Nous présentons le Conte du Pommier d'argent, par Marie.

Ce conte est le premier opus d'une nouvelle rubrique d'AlmaSoror intitulée :
"Jeune littérature", dans laquelle nous publierons des oeuvres
de tout jeunes gens de moins de quinze ans.

 

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Il était une fois,
Un roi, riche, puissant, bon
Aimé de tous…
Il avait une femme magnifique, toutes les tenues lui seyaient si bien, qu’on pouvait passer des heures à l’admirer tellement elle était belle !
Mais de plus, elle était merveilleusement belle,
Grâce à ses cheveux d’argent.

Un jour, le roi s’en alla à la chasse avec ses sujets ;
Il leur déclara : allez chasser, je vais m’en promener au grand air !
Ses sujets ne s’en étonnèrent point car le roi aimait
Se promener dans la forêt (il ne s’inquiétait pas, car il n’y avait rien qui puisse être fâcheux dedans).
Le roi s’en alla donc dans la forêt.

En chemin il entendit des cris,
Il alla voir : des va-nu-pieds  qui frappaient une pauvre femme !
Son sang ne fit qu’un tour, il se fraye un chemin à travers les buissons, et chassa les voyous.
-Merci, oh merci ! Seigneur !
Je ne mériterai pas ça, car…
-Car ? Je vous écoute,
-eh bien, je devrai être dans vôtre château, ou plutôt, dans vos cachots : je suis sorcière...
-Je vous laisse la vie si vous promettez de ne pas user de la magie contre mon royaume.
-Je le promets. En échange, vous avez un souhait.
-Avoir un pommier d’argent.
-vous l’avez. Et la sorcière disparut.

En rentrant au  château, il trouve le pommier mais pas sa femme !
Comprenant soudain son erreur,
Il pleure, encore et encore !
Personne ne peut l’arrêter,
Pourtant son fils le prince Alexandre
Annonce à son père le roi : Père, je pars à la recherche de cette sorcière, là je tenterai de réparer l’irréparable !!

Son père le laisse partir à grand regret,
Là sur son fier cheval blanc à crins noir,
Il chevauche par-delà les forêts, traverse de
Nombreux villages, rencontre bien des gens,
Mais c’est encore plus loin qu’il trouve la sorcière !

-Sorcière, je t’ordonne de transformer le pommier d’argent que tu as offert à mon père en ma chère maman.
-J’accepte très volontiers, mais il faut que tu paye pour cela, enfant !! Ricana- t-elle.
-Que veux-tu en échange ?répondit Alexandre, J’ai traversé tant de danger, tant de forêts, tant de personnes ! Je voudrais une réponse, alors ?
-Voilà, rapporte-moi une de ces merveilleuses branches d’olivier !
-Où donc se trouvent-elles ?
-dans la grotte du dragon vert, mais attention,
C’est le fils de la nature même,
Si tu l’offense, il te mangera, et si tu lui échappe,
Il te poursuivra toute ta vie, alors sois aimable ! Sourit-elle.

Alexandre trotta longtemps sur le chemin, se renseignant au passage sur le chemin à prendre.
Ce ne fut que deux jours plus tard  qu’il arriva  devant la grotte du dragon. Cela faisait bien cinq jours qu’il était parti…
Il rentra et appela : Oh, dragon vert, fils de la nature,
Ma mère a été transformée par un souhait malheureux
Que mon père a fait en demandant un pommier d’argent !
-Je sais cela, prince, mais je suppose que tu ne viens pas que pour cela ? répondit-il d’une voix caverneuse.
-en effet, Sire, la sorcière cause de cela accepte de rendre ma mère si on lui donne une de tes branches d’olivier !
-Et tu me demandes de t’en céder une, ou je me trompe ?
-Non tu ne te trompes pas, alors sire ?
-Cette sorcière te met à l’épreuve, elle veut que je te tue !
Prends une branche d’olivier et jette là dans une rivière, puis rentre chez toi, ta mère sera bien vivante et le pommier mort !

Alexandre s’exécuta, il rentra chez lui et le royaume heureux de retrouver sa reine !

 

 

                           Marie de La Roche Saint-André