Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

vendredi, 23 février 2018

France

Une opinion politique que l'on ose pas dire à table. Pourtant elle nous tient à cœur, plus que tout.

Tu sais qu'un jour, elle pourrait devenir à la mode et alors les mêmes qui t'exclueraient aujourd'hui la reprendraient à leur compte, s'imaginant qu'ils lui sont attachés depuis toujours.

Car celui qui suit le mouvement ne sait jamais ce que sera sa pensée intime du lendemain ni ne se souvient de ce qu'il défendait la veille.

Il avance au gré du vent, mutant insconscient de ses propres mutations. La mode idéologique change, la condamnation morale demeure. Tout passe, sauf l'exclusion.

J'aime un pays aux contours hexagonaux, j'aime son relief, ses eaux, son histoire. J'aime les gens qui la peuplent depuis toujours, car... il est toujours, sur toute terre, une fraction attachée comme une souche indéplaçable... et ceux qui toujours se déplacent en sont inexorablement jaloux.

Indestructible est la racine profonde, si mêlée au sol qu'elle est le sol, mais, attaquée de toutes parts, ses blessures cicatricent en renforçant la souche.

Les mobiles se vantent de leur mobilité, dépourvus de mobile intérieur, et l'immobilité de ceux qui restent est le mouvement le plus lent et le plus profond du monde.

Je ne suis ni celle qui reste, ni celle qui part, je ne méprise ni les mobiles sans mobile, ni l'éternel mobile des immobiles, je doute et je sais.

Je vous regarde et je crois.

Je vois et je prie. La terre, le silence, le chant et la vie.