Un théorème d'Hermann Weil
mercredi, 02 décembre 2009
phot Gange & édith by Sara
Laurent Moonens, dans le numéro d'AlmaSoror du 20 juin 2007, nous avait proposé la contribution mathématique suivante, qui discutait
un théorème d'Hermann Weil :
Un théorème (quel joli et intense mot) d'Hermann Weil
(Faut cliquer sur le lien ci-dessus pour obtenir le téléchargement du pédéhaif de l'article)
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4 commentaires
Salut Gange, l'amie des jours perdus. Personne ne t'oublie et l'ambiance n'est plus la même chez eux.
Tu trônes toujours, en photo, cendres, en présence spirituelle. Qui pourra oublier ton regard fleuve ?
Immensité de l'amour canin.
Tu avais les yeux grands ouverts et les épaules trop relevées. Tes cheveux n'étaient pas encore longs, tu les rasais de temps en temps. Tes jeans flottaient autour de toi et tu disais que tu ne mangeais pas de cadavres. Tu habitais dans un immeuble où tout le monde paraissait chic et tout le monde était fou. Derrière les rideaux aristocratiques il se passait des choses difficiles à croire. En bas, le soir, au milieu des arbres et des graviers, on mangeait souvent les choses mélangées sur la grande table. Le soir, vous étiez tous ivres. Il n'y avait pas moyen de te faire changer d'idée et tu détestais tout ce qui était contemporain, sauf les jeans et les bagues d'oreille. C'était dur, c'était triste, c'était intransigeant. Et pourtant ça m'enthousiasmait, car une vie palpitait : l'adolescence. Ton lit trop souvent peuplé de toi, l'école trop souvent buissonnière et l'intense bordel que tes mains laissaient partout derrière toi. Tu étais fidèle, aimée mais souvent trahie, par ceux qui ne voulaient pas lâcher la rampe de la normalité. Il ne fallait pas critiquer Gange, même lorsqu'elle bavait. Tu avais seize ans.
très joli.
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