Amour, couple, famille et société (après un verre de Côtes-du-Rhône) (dimanche, 21 décembre 2025)

La première erreur est de vouloir faire coïncider le couple et l'amour alors que le couple est une institution tandis que l'amour peut être un sentiment, un choix, une vertu. Dans le mariage traditionnel, le couple précède l'amour. L'amour est la vertu qui permet de bien vivre le couple. 

L'inversion des piliers de la structure (fonder une institution sur la vertu au lieu de requérir la vertu en soutien de l'institution) la fragilise.

La deuxième erreur en découle. Si les gens restent coincés dans une vision de l'amour comme triptyque romance hollywoodienne/PME soumise à l'impôt/unité de vie familiale, c'est à cause d'une mauvaise analyse dialectique des notions de fidélité/trahison et engagement/autonomie.

Pour répondre aux critères de fidélité et d'engagement, qui définissent l'amour, nous souhaitons éviter la trahison et l'autonomie... définissant ainsi la fidélité comme absence de trahison et l'engagement comme renoncement à l'autonomie.

Or, opter pour des critères positifs de l'amour, et de ses corollaires de fidélité et d'engagement, permettrait que leurs miroirs négatifs de trahison et d'autonomie perdent leur force.

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