Stop aux aéroports (dimanche, 10 avril 2022)

"Cela fait quasiment 2 ans (en fait depuis juin 2020, soit 19 mois) que la communauté scientifique sait que le covid se transmet essentiellement de manière aéroportée, c’est-à-dire par l’intermédiaire de très fines gouttelettes émises par la respiration et la parole, les aérosols. Aérosols qui ont la particularité de rester en suspension dans l’air d’une pièce pendant très longtemps tout en diffusant dans les moindres recoins, tel un parfum ou la fumée de cigarette. Cela fait à peu près aussi longtemps (depuis septembre 2020) que la communauté scientifique sait comment se prémunir de ce type de transmissions, en ventilant les pièces où sont susceptibles de se trouver des personnes infectées, pour diminuer la charge virale en présence : en filtrant l’air (filtres Hepa), ou en augmentant les débits des ventilations, ou bien en provoquant une ventilation naturelle en ouvrant portes et fenêtres. La communauté scientifique sait même comment vérifier si une pièce est bien ventilée, donc avec très peu de risque de contamination, ou pas, donc avec de hauts risques de contamination : en mesurant le taux de CO2. C’est simple et pas cher (en tout cas moins que tous les autres efforts déployés inutilement, comme les hectolitres de gel hydro-alcoolique dont nous nous sommes badigeonnés pendant un bon moment)."

 

Par là bas, lire cet article de Guillaume Blanc

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