Lenteur de vivre (vendredi, 17 avril 2015)

Si je marche une heure le matin, une demi-heure encore à un autre moment de la journée ; si, durant de longs moments, j'écoute le silence ; si je ferme de temps en temps les yeux pour laisser au sang le temps d'affluer jusqu'à mes paupières, je n'aurai plus besoin de prier : l'instant souvent sera prière.

Dans la lenteur de vivre, que ma parole s'appuie sur le silence, mon action sur le calme, mon rire sur l'amour.

Je n'entendrai plus seulement l'arbre qui tombe, mais aussi la forêt qui pousse. Chaque nouveau jour sera, à lui seule, une vie pleine et entière.

 

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