Paupières (dimanche, 22 février 2015)
Dans ce rêve je me mouvais ostensiblement dans les tableaux d'Osbert et de Le Sidaner, une fleur de lys dans la main gauche, un sourire flottant sur les lèvres, et j'attendais avec passion que rien n'advienne. Ma fièvre de vivre encore ce moment en instance, cet instant prolongé, plissait quelque peu mes paupières. Mes paupières, oui. Mais ce sont les tiennes que j'imagine maintenant, aujourd'hui, sous ce ciel plus gris qu'une colombe. Tes paupières sur la peau desquelles parfois du rose, parfois du bleu, transparaissent, mystères émouvants venus de l'autre côté de ta peau.
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