Bords d'Atlantique (jeudi, 11 décembre 2014)
Grand soleil sur la ville à moitié morte ! Picotements de vents ici et là, la tôle des gouttières tremble doucement. Tiédeur, d'où viens-tu ? Tu te mêles à la fraîcheur et vous formez ensemble l'atmosphère la plus étrange des vingt dernières années. Comme je t'aime, ville ouverte sur l'Atlantique ! Même si tu as perdu jusqu'à ton nom, ton histoire et ton blason. Une voix de basse canadienne murmure un rock traînant dans un électrophone des années 1980. Le XXI ème siècle s'est ouvert depuis quelques années déjà, mais qui peut nous parler d'un projet collectif ? Marxisme et catholicisme se font la guerre sur les étagères d'une vieille école abandonnée. Un moine sans habit se souvient de l'époque où tout tenait encore debout : l'aventure, la structure. La mission donnait peu de moissons mais le tracteur suivait sa course à travers les saisons. Je me réjouis tellement d'être vivante que j'ai peur de mourir d'éclats de rire. Une boisson pétillante sur un rayon abandonné ; un téléphone achevé au poignard ; il ne reste alentour que ruines et liberté. J'ai connu des gens, j'ai eu des amis. Ces éléments appartiennent à l'histoire trépassée.
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Commentaires
Renouveau, tu viens à pas de loups
et tu renverseras tout.
Écrit par : Thor | jeudi, 11 décembre 2014
A pas de loups et de colombes...
Écrit par : AlmaSoror | mardi, 06 janvier 2015