Cristaux (lundi, 05 mai 2014)

 

Ce matin, tout me parait neuf, surtout ce silence que je n'avais pas entendu depuis longtemps. Le voilà prégnant, enveloppant, presque anthropomorphique. Il plane comme un grand oiseau blanc et déploie sa beauté sans orgueil. Sa blancheur et sa grâce effacent les vieilles ringardises de la vie mentale.

Je ferme les yeux pour me souvenir du Cygne, de Roald Dahl, où l'adolescence rouge-sang traverse l'immaculée nature.

Tout est pur en ce matin de Montreuil-sous-bois.

Je glisse sur la lumineuse nuée matinale, t'emportant dans mon rêve.

N'es-tu pas l'étoile de l'horizon ?

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