La paix du jour (lundi, 11 novembre 2013)
Phot Edith
Un jour férié, indécis, au cours duquel alternent des rayons de soleil jaunes et des halos de blancheur. L'asphalte parisien accueille mes chaussures usées de l'arpenter, un air de piano britannique trotte en mon esprit. Je n'en reviens pas d'être vivante aujourd'hui, pour un temps si court, dans lequel pourtant s'immisce quelquefois l'ennui. Construire ma vie, une grande difficulté à mes yeux incertains. Tant qu'on est là, pourquoi ne pas essayer ? Entre deux souffles, entre deux morts, entre deux eaux, suivre le fil des saisons en tâchant de respirer à leur rythme.
phot Lau
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Commentaires
Je voudrais guérir. Mon corps et mon âme. Afin de pouvoir être au monde sans béquilles, sans recul.
Écrit par : HL | samedi, 16 novembre 2013
Sanctuary... La danse celte a passé. Il ne reste que la contemplation du monde après la fête, la nostalgie du soir en suspension, de la nuit en impulsion. Je t'aime, nuit parisienne qui est là, tout près, dehors, et que la lumière de ma lampe dissimule. Mais j'éteins cette lampe. La nuit s'avance, la nuit s'annonce, la nuit d'automne à laquelle Sanctuary va comme un gant. Il est neuf heures et des poussières. La nuit est un sanctuaire. L'automne est une prière. La mort est une lumière. Pour qui sait voir... L'espace d'un instant... Toute la poussière du réel... Toute la lumière du néant. Toute la rêverie du monde. Toute la musique des sphères. Tout la peinture des yeux. Toute la douceur des mains. Toute la solitude des corps. Toute l'atmosphère du soir. Toute la promesse de l'aube.
Oui, toute la promesse de l'aube. Et quelques phrases d'un roman de mon adolescence me reviennent. Il se terminait sur une plage de Big Sur, par ces mots : J'ai vécu. Mais chacun a vécu et tout le monde disparaît, mon cher Romain Gary.
Écrit par : Kevin de M | samedi, 16 novembre 2013
Je sais que tu parles de Sanctuary, de Secret Garden, Kevin. Je l'écoute juste à l'instant.
HL, tu es entrain de guérir.
Écrit par : Edith | samedi, 16 novembre 2013