Elle partie (samedi, 15 décembre 2012)
Lorsqu'on regarde vers la vie on souhaite se jeter dans la course pour attraper les meilleurs morceaux. Lorsqu'on s'arrête pour contempler la mort, la mort douloureuse, la mort que précède l'agonie, la mort suivie par la disparition et l'oubli, on se demande s'il ne vaut pas mieux renoncer à toutes les guerres pour vivre au milieu des fleurs, sentir de tout son cœur les beautés des saisons et la douceur des rencontres.
Tempus fugit... Sic transit gloria mundi... Vanitas vanitatum... Mais l'amour ne passera jamais.
ECL
Photos de Mavra Nicolaïevna Novogrochneïeva
| Lien permanent | Commentaires (3) | | Facebook | Imprimer |
Commentaires
Mais toi, Humain, arrives-tu à renoncer à toutes les guerres au milieu de ce tumulte général ?
La guerre comme la mort sont là pour vous faire sentir les bienfaits des fleurs et la beauté de l'amour car sans cela vous passeriez au milieu de ces merveilles sans même les voir, à rêver toujours plus haut, plus inaccessible, telle d'innombrables Emma Bovary qui n'ont jamais su cueillir simplement la si belle vie qui leur était offerte.
Écrit par : Mars, Dieu de la Guerre | dimanche, 16 décembre 2012
Le bonheur nous entoure et nous n'aspirons qu'à une chose : nous jeter dans le vide pour sentir enfin ce frisson de la mort que promettait notre premier souffle.
Écrit par : Thomas Steene | dimanche, 16 décembre 2012
Dieu de la Guerre ! Mars le Très Haut ! Salut !
Vous avez raison ô dieu odieux, sans guerre, on s'ennuirait !
Écrit par : Sara | dimanche, 16 décembre 2012