Moi, si j'avais commis... (dimanche, 18 décembre 2011)
Moi si j’avais commis tous les crimes possibles,
Je garderais toujours la même confiance,
Car je sais bien que cette multitude d’offenses
N’est qu’une goutte d’eau dans un brasier ardent.
Qui reste mon appui, et sans aucun retour,
Nous ajoutons dans le corps de ce billet le commentaire de Sara, qui s'interroge sur la distnction entre "crime commis" et "crime subi".
"Moi si j’avais commis tous les crimes possibles" :
Le problème dans le crime c'est sa victime, il me semble. Si le criminel se sent mal de son crime, c'est qu'il a une "Conscience" ; il a le sentiment du mal qu'il a fait. De mon point de vue, ce sentiment lui est dicté par les règles de la société dans laquelle il vit. C'est la condamnation de la société, de son opinion, de ses lois qui le fait souffrir. Tout dépend alors à quel degré il a intégré ces lois. Se tourner vers Dieu pour se faire pardonner et pouvoir supporter son crime, c'est une démarche particulière qui soulage le coupable mais pas la victime.
La plupart des grands crimes sont commis par des gens qui ne font aucune prise de conscience du mal qu'ils ont fait, soit parce que leur psychisme n'en est pas capable (ils n'éprouvent pas de compassion), soit parce qu'ils agissent au nom d'une idée et dans le cadre d'une organisation qui justifie leurs actes. Le "bien", le "bon" est de leur côté.
La pauvre petite Thérèse de l'Enfant Jésus n'a jamais commis aucun crime. Elle en aurait bien été incapable. Outre que son poème n'est pas terrible, il exprime un sentiment de culpabilité incurable. Du coup, elle s'intéresse, se penche sur le sentiment de culpabilité auquel elle essaie de trouver des solutions.
Elle ne voie pas la victime.
Écrit par : Sara | dimanche, 18 décembre 2011
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Commentaires
"Moi si j’avais commis tous les crimes possibles" :
Le problème dans le crime c'est sa victime, il me semble. Si le criminel se sent mal de son crime, c'est qu'il a une "Conscience" ; il a le sentiment du mal qu'il a fait. De mon point de vue, ce sentiment lui est dicté par les règles de la société dans laquelle il vit. C'est la condamnation de la société, de son opinion, de ses lois qui le fait souffrir. Tout dépend alors à quel degré il a intégré ces lois. Se tourner vers Dieu pour se faire pardonner et pouvoir supporter son crime, c'est une démarche particulière qui soulage le coupable mais pas la victime.
La plupart des grands crimes sont commis par des gens qui ne font aucune prise de conscience du mal qu'ils ont fait, soit parce que leur psychisme n'en est pas capable (ils n'éprouvent pas de compassion), soit parce qu'ils agissent au nom d'une idée et dans le cadre d'une organisation qui justifie leurs actes. Le "bien", le "bon" est de leur côté.
La pauvre petite Thérèse de l'Enfant Jésus n'a jamais commis aucun crime. Elle en aurait bien été incapable. Outre que son poème n'est pas terrible, il exprime un sentiment de culpabilité incurable. Du coup, elle s'intéresse, se penche sur le sentiment de culpabilité auquel elle essaie de trouver des solutions.
Elle ne voie pas la victime.
Écrit par : Sara | dimanche, 18 décembre 2011