Paris quand il neige (vendredi, 24 décembre 2010)

Kierkegaard.jpg

Photo de Sara

(un billet d'Esther)

 

Depuis samedi (18 décembre 2010), j'ai l'impression qu'une certaine clandestinité est finie. Une certaine vérité s'est officialisée. Il y a un avant et un après. Quelque chose a été prononcé en public. Plus seulement dans les soirées des foyers familiaux, plus seulement dans des réunions bizarres, plus seulement en aparté - mais devant la société entière.

Alors, demain ? 

J'ignore si demain chantera ou si la chape de plomb retombera. Je songe aux lectures de l'enfance : la périlleuse mission du Capitaine Jerry ; Maroussia.
Je songe aussi à des lectures plus tardives, plus incertaines. L'oeuvre au noir ; Guerre et paix. 

Nous vivons de nos peines et de nos joies ; nous espérons en vibrant et tout élan retombe à la révélation d'une nouvelle image. Tout change ; les idées, les compagnons, le Nord et le Sud n'ont pas toujours la même signification. Tout change ; tout passe. L'âme humaine et son intranquillité seule demeure.

Joyeux Noël. Le solstice de l'hiver fait frissonner notre coin de terre. Un enfant nous est né.

 

Esther Mar

| Lien permanent | Commentaires (1) | |  Facebook |  Imprimer | | | |