Un coup de poing (mercredi, 12 mai 2010)

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un endroit du pont-hus, photo d'Anne de Cornulier

 

Soutien aux êtres qui pleurent ce soir, seuls dans l'abandon ou ensemble autour d'une misère commune.

Quand la vie bascule, mon amour, mon frère, mes amis, mes pères, un soir un coup de téléphone, un coup au coeur, un coup de poing, un coup de batte de fer, un coup sur la tête,

quand les certitudes et les sécurités se brisent et laissent l'être seul devant le vide du néant, à quoi faut-il se raccrocher pour continuer à être un individu qui se lève au petit matin et sait son nom et marche dans la ville et va vers la mer ? Quand la vie bascule, quelles sont les choses de l'enfance qui peuvent nous garder vivants et capables encore de bonheur ?

C'est la question qui se pose face à un mur, face à une mort, face à un pronostic médical, face à une lettre d'huissier, face à un mandat d'arrêt, face à madame l'horreur.

Il faudrait avoir appris à prier, peut-être ? Tout à une fin, même la souffrance. Amen.

 

Édith de CL, pendant qu'elles parlent au téléphone

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