Que faire de nos forces vitales ? (samedi, 13 décembre 2008)
Par David Nathanaël Steene
Pour des raisons d’hygiène, de sécurité, de bienséance sociale, on est obligé, à moins d’habiter dans une belle campagne loin des voitures, d’empêcher, la plupart du temps, les enfants de faire tout cela :
Marcher où ils veulent, dans un périmètre de plus de 100 mètres carrés
Courir
S’amuser
Chanter à tue tête
S’asseoir ou s’allonger
Rêver de longues heures
Toucher, explorer tactilement l’environnement
La plupart des enfants dans notre société n’ont accès que très rarement à ces activités naturelles, à cette liberté d’être.
Nous-mêmes, adultes, aurions-nous la possibilité d’esquisser un pas de danse dans la journée, au boulot, dans la rue ? D’entonner une chanson ? De rire d’une belle voix forte ? De s’allonger tranquillement sur une voiture ou une table ?
Non. Accomplir ces activités est réservé à des temps de vacances. Le long du jour de labeur, ou dans les lieux publics, nous passerions pour des fous.
La liberté dans notre société est cérébrale. Elle est certes importante. Mais que deviennent nos forces vitales ?
David Nathanaël Steene
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Commentaires
Certains sont trop contraints et correspondent à ce que vous dites. permettez-moi de vous dire que si vous habitiez dans mon quartier (vers la porte de Bagnolet) vous verriez ce qu'est la "force vitale" sans la moindre éducation : crachats, hurlements, grattage de couille, emmerdage des filles qui passent, bref, l'horreur pour l'entourage !
Écrit par : Philip | dimanche, 14 décembre 2008