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Rechercher : bibliothèque éparpillée

Index nominum : D

index nominum

(Tous les D d'AlmaSoror ne figurent pas dans ce frêle début d'index, car nous sommes débordés par la tache infinie du recensement des noms (propres) pour la constitution de l'Index Nominum AlmaSororis. Ceux qui sont ici indiquent déjà la voie partiellement tracée que nous avons entrepris de suivre).

D

Roald Dahl

Il est mentionné dans Cristaux

Il est cité dans Il était une fois l'animal

Léon Daudet

Il est cité dans La faculté de médecine au XIX° siècle

Il est cité dans Santiago Rusiñol, de fantaisie et de lumière

Il est mentionné dans Rien que la terre : mes lectures des heures perdues

Olympe Davidson

Elle est l'auteur de Pink n'est pas punk

Elle est l'auteur de Geek by the sea

Maurice Delafosse

Il est cité dans La propriété foncière dans la civilisation noire

André Dhôtel

Il est mentionné dans La bibliothèque éparpillée : le pays où l'on n'arrive jamais

Marlene Dietrich

Elle est mentionnée dans Entrevue avec L Rassmussen-Luche, présidente de la CEAMD

Gustave Doré

Il est mentionné dans Une enfance littéraire française : Invitation au voyage II

Jean Dortmund

Il est cité dans La vesprée mathématique

Claire Carmen Elisabeth Soledad Dos Santos Brazil Caravalhes

Elle est mentionnée dans Dans l'avenue Desbordes-Valmore

Dostoïevski

Il est cité dans Toute la nuit est contenue dans ce détail

Il est mentionné dans L'enfance, la civilisation et le monde sauvage

Sir Jerry Douglas

Il est mentionné dans Alcool, liberté, littérature

Il est mentionné dans Sir Jerry, de Mad H. Giraud

Il est mentionné dans Paris quand il neige

Il est mentionné dans La ville des écrivains

Ray M Douglas

Il est mentionné dans Que ton règne vienne. Journal d'une guerre dont on ne sait rien.

Général Dourakine

Il est mentionné dans La tourelle du hibou

Francis Dupui-Déri

Il est cité dans Québec : l'accent d'une pensée

Marguerite Duras

Elle est mentionnée dans Des thèmes, quelques œuvres (sans être expressément nommée)

Maurice Duruflé

Il est mentionné dans Trois splendeurs pour un dimanche soir

 

 

(Par ici, l'ensemble de l'index nominum almasororis)

index nominum

 

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mardi, 02 septembre 2014 | Lien permanent

Vivre en meute...

 

Nous les loups.gif

Une sorte de suite à Nous, les loups...
podcast

 Nous, les loups, sur Une bibliothèque au 13

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samedi, 23 janvier 2010 | Lien permanent

Index nominum, : la lettre B

En huit ans d'existence, AlmaSoror a égrené de nombreux noms propres dans ses pages electro-poussiéreuses. Le chantier de l'index est entamé, mais bien loin d'être achevé. C'est donc une lettre B en construction que nous vous livrons ici et qui permettra à ceux qui viennent depuis longtemps de retrouver, peut-être, de vieux articles qu'ils avaient oubliés.

B

Babx

Il est cité (sans que son nom soit mentionné) dans Deuil d'une illusion

Jean-Sébastien Bach

Il est mentionné dans Auto(?)censure

Gaston Bachelard

Il est cité dans Sanctuaire

Normand Baillargeon

Il est cité dans Québec : l'accent d'une pensée

Honoré de Balzac

Il est mentionné dans Auto(?)censure

Arturo Bandini

Il est mentionné dans Mémoires de nos lectures

Alexina (Herculine Abel) Barbin

Alexina est mentionné(e) dans Vigny aux temps électros

Barynsflook

Il est l'auteur de Dangereuse beauté

Il est l'auteur de L'incompréhension notoire de l'homme

Charles Baudelaire

Il est mentionné dans Auto(?)censure

Il est mentionné dans Au confessionnal du cœur

Béja

Il est mentionné dans La musique de Nadège

Il est mentionné dans Moineville : la ville des écrivains

Il est mentionné dans Le sexe des anges

Ota Benga

Il est mentionné dans Ota Benga

Jacques Benoist-Méchin

Il est cité dans Le désillusionné

Il est mentionné et cité dans La fabuleuse plume de Jacques Benoist-Méchin

Il est cité et mentionné dans Le style immense et plein de pensée de Jacques Benoist-Méchin

Il est mentionné et cité dans Trois esthètes du XX°siècle : Rolland, Benoist-Méchin, Vaneigem

Il est cité dans Épuration.

Il est cité dans Fragment d'un printemps arabe

Il est cité dans Invasion de l'Europe - Année 700

Cyrano de Bergerac (personnage)

Il est mentionné dans Militants radicaux des deux extrémités du centre

Cyrano de Bergerac (auteur)

Ingmar Bergman

Il est cité en exergue d'Alcool, liberté, littérature

Il est cité dans Dialogues du septième sceau

Il est cité en exergue d'Intemporalité

Claude Bernard

Il est mentionné dans La faculté de médecine au XIX°siècle

Paul Bert

Il est cité dans Mélange de paternités

Aloysius Bertrand

Il est mentionné dans Au confessionnal du cœur

Pierre Bez(h)oukov

Il est cité dans Où il y a jugement, il y a injustice

Patrick Biau

Il est cité dans Paysage

Il est cité dans Soleil noir foncé

Black Agnès

Les deux noires Agnès sont mentionnées dans Black Agnès

William Blake

Il est mentionné dans Auto(?)censure

Marc Bloch

Il est cité dans La bibliothèque éparpillée : une histoire symbolique du moyen âge

Enid Blyton

Elle est mentionnée et citée dans Auto(?)censure

Jules Boissière (Voir à Khou Mi)

Laurence Bordenave

Elle est l'auteur de Eau de Coco

Elle est citée dans Palette

Elle est l'auteur de A tâtons N°2

Elle est citée dans La duplication de Mari

Elle est mentionnée dans Passage de Baude Fastoul (extrait des 29 et 30 mai)

Elle est citée dans Auto(?)censure

Saint Jean Bosco

Il est mentionné dans Ecclesia

Jean Bouchenoire

Il est dédicataire de Ignis Fatuus

Il est cité dans Le flot urbain

Il est cité dans La trace de l'archange

Il est cité dans Le soldat inconnu

Alain Bouissière

Il est mentionné dans Quatuor d'un monde en chantier

Nicolas Bourbaki

Il est mentionné dans Nécrologie de Nicolas Bourbaki (1968)

Anouar Brahem

Il est mentionné dans La vie tranquille de Dylan-Sébastien M-T

Tieri Briet

Il est cité dans Capitaine Corbeau Noir

Il est mentionné dans Te revoilà Tieri !

Il est mentionné dans La naissance des ours

Il est mentionné dans Réponse à une question de Tieri Briet

Il est mentionné dans Beauté des affiches des deux bouts de la politique

Il est mentionné dans La carte du Tendre

Il est mentionné dans Les commentaires de Tieri sur AlmaSoror

Il est cité dans Orso dort encore

Il est cité dans Malgré l'hiver des sentiments

Il est mentionné dans A quoi ressemblent tes amoureux ?

Il est mentionné dans Petite brouette de survie, album de route et de mer

Il est cité dans Sens et Mystique des Sens : épisode 9

Il est le photographe de Qui a peur des hamacs ?

Brunehaut

Elle est mentionnée dans Brunehaut, la perdante

Hanno Buddenbrook

Il est l'auteur d'Amour d'un homme pour son petit garçon

Luis Buñuel

Il est cité dans l’Éloge de la Mémoire

 

Index Nominum AlmaSororis

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mercredi, 11 juin 2014 | Lien permanent

Les oiseaux et le désert

La rubrique Fragment offre des morceaux de textes classiques, connus ou inconnus, qu'il est heureux de relire.

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George-Louis Leclerc,
comte de Buffon
(1707-1788)

Histoire Naturelle

(Deux extraits)

I Les oiseaux

« Peu d’oiseaux sont aussi ardents et puissants en amour que les moineaux ; ils ont été vus en train de copuler jusqu’à vingt fois de suite et toujours avec la même impatience, la même trépidation, la même expression de plaisir ; et, étrange à dire, c’est la femme qui semble perdre patience la première à un jeu qui devrait la fatiguer moins que le mâle, mais il peut également lui procurer bien moins de plaisir car il n’existe ni préliminaires, ni caresses, ni variantes à l’acte ; beaucoup de pétulance sans tendresse, des mouvements toujours hâtifs, n’indiquant qu’un besoin d’être satisfait pour la propre finalité de l’acte. Comparez les amours des pigeons et celles des moineaux et vous verrez toutes les nuances qui s’étendent entre le physique et le moral. (…) [Chez les pigeons on observe de tendres caresses, des mouvements doux, des baisers timides, qui ne deviennent intimes et pressants qu’au moment du plaisir ; ce moment lui-même, retrouvé en quelques secondes, par de nouveaux désirs, de nouvelles approches également nuancées ; une ardeur toujours durable, un goût toujours constant et encore un bénéfice plus grand : le pouvoir de les satisfaire sans fin ; pas de mauvaise humeur, de dégoût, de querelle ; une vie entière consacrée au service de l’amour et au soin de ses fruits ».

 

II Le désert

« Essayez d’imaginer un pays sans verdure et sans eau, un soleil brûlant, un ciel toujours sec, des plaines sablonneuses, des montagnes plus arides encore, que l’œil balaie en vain et sur lequel le regard se perd sans fixer une seule fois un objet vivant ; une terre morte, comme dénudée par le vent chaud, n’offrant à la vue que des restes d’ossements, des pierres éparpillées, des affleurements de rochers, levés ou couchés, un désert sans secrets dans lequel jamais aucun voyageur n’a respiré dans l’ombre, ni rencontré un compagnon, ou quoi que ce soit qui lui rappelle la nature vivante : la solitude absolue, mille fois plus terrifiante que celle des forêts profondes, car les arbres sont d’autres êtres, et constituent une autre vie pour l’homme qui se voit seul, plus isolé, plus nu, plus perdu dans ces terres vides et sans limites, il fixe l’espace de tous côtés, l’espace qui ressemble à un tombeau ; la lumière du jour, plus mélancolique que les ombres de la nuit, ne renaît que pour briller sur sa nudité et son impuissance, que pour lui permettre de voir plus clairement l’horreur de la situation, repoussant les frontières du vide, étendant autour de lui l’abysse de l’immensité qui le sépare de la terre des hommes, une immensité qu’il tentera en vain de traverser, car la faim, la soif et la chaleur le harcèlent à tous les instants qui restent entre le désespoir et la mort ».

scala26_plage+_silhouettes2.jpgPhot Sara

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vendredi, 20 février 2009 | Lien permanent | Commentaires (3)

Un nouveau message de Siobhan

AlmaSoror reçoit un nouveau message de sa correspondante dilettante Siobhan Hollow.

Le voici, accompagné d'une chanson de Natalie Merchant.

Intense année de créativité.

Merci aux bars et aux piliers de comptoirs pour leur chaleur et leur soutien.

Merci aussi aux journaux qui m’ont fait rire et aux bourgeois qui ont nourrit ma révolte. L’été s’en va bientôt.

Intense année de productivité.

Merci aux bibliothèques et aux églises qui m'ont fait prier, merci aux rebelles qui ont nourri ma bourgeoisie. L'hiver nous rassemble.

Je vous aime...

 

Siobhan Hollow

 

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mardi, 26 février 2013 | Lien permanent

Liquéfaction

Devant l'écran d'ordinateur, toi, devant l'écran d'ordinateur, moi, chacune à quelques mètres de distance, sur des chaises, nous tournant le dos. Les fauteuils sont vides. Dans la bibliothèque, les livres dorment. Par les stores, le crépuscule dissout peu à peu les lumières. Nous ne voyons pas les ombres qui se tordent sur les meubles et le tapis. Liquéfaction de la relation, de la soirée, de la vie.

Deux boussoles attendent sur la table de nuit : Julien l'apostat (ses lettres) et Vladimir Grossman (Vie et destin). Mais... les boussoles de papier paraissent des dieux morts à l'ère des écrans avaleurs du Temps.

 

Ailleurs sur AlmaSoror :

Comme un souffle trop fragile

Marketingue

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samedi, 09 juin 2018 | Lien permanent | Commentaires (1)

Un don doux et amer

andreï tarkovski,le temps scellé

« Le temps d'une vie est une opportunité donnée à l'homme pour prendre conscience de lui-même et de son aspiration à la vérité en tant qu'être moral. Un don à la fois doux et amer. Une vie alors est comme un délai au cours duquel l'homme peut, et a le devoir, de mettre son esprit en accord avec la compréhension qu'il a du but de l'existence humaine. Ce cadre étroit ne fait qu'accentuer sa responsabilité devant lui-même et devant les autres. Ainsi, la conscience humaine est tributaire du temps. Elle n'existe qu'à travers lui. »

Andreï Tarkovski IN Le temps scellé, Chapitre intitulé Fixer le temps
Traduit du russe par Anne Kichilov et Charles H de Brantes – Petite Bibliothèque des Cahiers du Cinéma

 

Tarkovski sur AlmaSoror :

En parallèle

Andreï : fragment d'un cinéaste

Comme un dimanche

Miroirs

Demain, peut-être ?

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dimanche, 10 novembre 2019 | Lien permanent

Culpabilité et béatitude

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Le soleil d'hiver baigne la ville froide. Les papiers administratifs sont faits. Une certaine somme s'est abattue sur le compte en banque, suite au rachat d'un livre par une maison d'édition étrangère.

Depuis une semaine, alors que la ville grouille et que ses habitants turbinent, s'activent, travaillent..., elle, elle se lève vers 9 heures du matin, prend une douche et un grand petit déjeuner, puis se recouche.

Au lit, elle lit, durant deux ou trois heures, quelquefois des encyclopédies, ou des auteurs grecs ou latins, quelquefois la bibliothèque  de son enfance : les bandes dessinées (Black & Mortimer, Victor Sackville, Tintin), les romans de la bibliothèque de l'amitié, des livres d'aventure du début du siècle.

Puis l'appel du ventre la mène à la cuisine, où, avec plaisir, sans hâte, elle cuisine un déjeuner original et soigné, qu'elle déjeune au coin d'un feu. Elle attend ensuite dans la douce chaleur que le feu s'éteigne en buvant un café et en réfléchissant à des événements passés.

Quand la cheminée a fini de crépiter, elle retourne à sa chambre et se remet au lit. Enfin elle écrit. Vers six heures, quand l'inspiration sera tarie, elle fera une longue promenade dans la ville. Il fera nuit quand elle rentrera. Ainsi passe l'hiver.

Observatoire de la culpabilité

Fond des lectures

Lors d'une lecture de Zozime, la culpabilité est basse. Lors d'une lecture de Tintin ou de la Comtesse de Ségur, la culpabilité est très élevée. Trouve-t-elle que les auteurs classiques sont plus brillants, plus intelligents, plus culturels que Hergé ou la Comtesse de Ségur ? Non ! La culpabilité n'est donc pas due à un jugement interne sur les lectures acceptables, mais sur l'échelle de valeur qu'elle croit objective.

Positions

L'indice de culpabilité monte avec la position couchée et chute avec la position assise ou debout. Lire ou écrire assise sur un fauteuil donne moins de culpabilité que lire ou écrire assise dans son lit. Or, lit-elle mieux dans un fauteuil que dans un lit ? Non. La culpabilité ne monte pas en fonction de la réalité de sa concentration, mais en fonction de l'échelle de valeur qu'elle croit objective.

 

Sommes-nous faits pour la béatitude ou pour la culpabilité ? La souffrance est-elle mesure de la vertu ? A-t-on le droit moral de vivre dans la douceur et la béatitude ?

 

Edith

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dimanche, 09 janvier 2011 | Lien permanent

L'amour et l'occident

 

Sara, L'amour et l'Occident, Denis de Rougemont

Sara nous propose trois photos et un fragment de L'amour et l'Occident, de Rougement.

Sara, L'amour et l'Occident, Denis de Rougemont
"Nul besoin d'avoir lu le Tristan de Béroul, ou celui de M. Bédier, ni d'avoir entendu l'opéra de Wagner, pour subir dans la vie quotidienne l'empire nostalgique d'un tel mythe. Il se trahit dans la plupart de nos romans et de nos films, dans leur succès auprès des masses, dans les complaisances qu'ils réveillent au cœur des bourgeois, des poètes, des mal mariés, des midinettes qui rêvent d'amours miraculeuses. Le mythe agit partout où la passion est rêvée comme un idéal, non point redoutée comme une fièvre maligne ; partout où sa fatalité est appelée, invoquée, imaginée comme une belle désirable catastrophe, et non point comme une catastrophe. Il vit de la vie même de ceux qui croient que l'amour est une destinée (c'était le philtre du Roman) ; qu'il fond sur l'homme impuissant et ravi pour le consumer d'un feu pur ; et qu'il est plus fort  et plus vrai que le bonheur, la société, la morale. Il vit de la vie même du romantisme en nous ; il est le grand mystère de cette religion dont les poètes du siècle passé se firent les prêtres et les inspirés."

L'amour et l'occident, Denis de Rougemont

 

Sara, L'amour et l'Occident, Denis de Rougemont

 

Voir l'exposition en ligne de la Bibliothèque Nationale de France sur les légendes arthuriennes, dont l'histoire de Tristan et Iseult est issue.

 

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samedi, 24 mars 2012 | Lien permanent

... la chouette qui ulule

Je m'éloigne de ce château au milieu de la forêt, de la bibliothèque savamment éclairée pour pouvoir lire tout en observant les coins obscurs et les ombres bizarres, où j'ai passé tant d'heures à croire que je lisais... Je m'éloigne de la table parée de chandeliers qui diffusent la lueur de l'amour tandis que des mets sont servis sur un plat en argent. Je m'éloigne d'un monde élégant et majestueux, je m'éloigne de ce monde clos, loin du monde, où les étoiles, les livres et les pensées ont repris toute la place qui leur est due.

Et cela m'est difficile de savoir que tout à l'heure, je serai dans un train, puis dans un métro, puis dans la rue bruyante de la métropole, au fond de ce quartier surgi de terre il y a quelques décennies. Tandis que le château dont je viens demeure depuis des siècles au fond de la forêt.

Tu y es seul, ce soir. Seul au milieu des bougies, seul sous les étoiles, seul avec tes chiens, tes juments, tes ânes, tes chèvres, et Bossuet, le corbeau apprivoisé qui boite dans l'escalier d'honneur aux pierres usées par les bottes de tes prédécesseurs.

Tu vis seul dans un monde qui n'existe plus, ce n'est que dans ce monde, auprès de toi, que j'ai soudain la sensation d'exister.

Sensation fugace et salutaire.

Et le grouillement des grenouilles dans la marre, et la chouette qui ulule, et la chorégraphie des chauve-souris.

 

Sur AlmaSoror : Les voix et ululements du monde

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vendredi, 02 août 2019 | Lien permanent

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