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Ma patrie se réveille au matin des amours, Les jambes brisées par le cerveau ; Nos luttes sans sommeil nous ont parés d'atours Aigus comme des ciseaux Par la vitre du train, les sapins s'émerveillent De nos cohortes d'animaux ; L'étranger s'est enfui à force de nos veilles Et nous retrouvons nos hameaux. Il a pourri nos villes et sali nos enceintes, Les couvrant de ses oripeaux ; Sur les routes du monde, il laisse, ceintes et enceintes, Ses femmes voguer sans matelot. A force de nous vaincre, lui-même il s'est vaincu - Et nous voilà, pauvres héros, Pleurant sur...

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