En 1884, Paul Thureau-Dangin s'exprimait ainsi en ouverture de son ouvrage historique sur la monarchie de juillet : « Mais aujourd’hui, je le sais, le « parlementarisme » - c’est le nom dont on se sert quand on veut en médire – n’est guère en faveur. Tout ce que lui avait fait gagner, dans l’opinion, la vue des désastres où nous avait conduits le régime sans contrôle du second empire, il semble que l’anarchie à la fois impuissante et destructrice de notre république le lui ait fait perdre. Pour que ce revirement fût pleinement justifié, il faudrait d’abord établir que le gouvernement...

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