Tu viens chercher ici ta came quotidienne ? Il n'y en a plus. Les caves sont vides. Nous avons bu les fonds de bouteilles. C'est la dèche. Je sais que tu es en manque, que ton corps a besoin de nourriture, que ton âme hurle à la mort. Moralement, tu te vautres sur les planchers, tu rampes en quête d'une poudre d'absolu. Mais je ne peux t'offrir que ce que je possède - plus rien. Quelque chose de profond manque à ton bien-être, une algue substantielle qui teinterait de vert l'océan de tes pensées, une lueur intérieure, une flamme vibrante, une flemme nonchalante, un flegme élégant qui...

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