jeudi, 27 juin 2013
Métrodore : les fantômes

– Dis-moi pourquoi tu es là. – D’accord. Nous nous étions rencontrés dans le couloir des toilettes. Linérès s’assit près de moi. – À cause des fantômes, dit-elle dans un soupir. – Mais qui sont les fantômes ? demandai-je, les yeux écarquillés. Je m’interrogeai : vivait-elle dans un château rempli de fantômes ? Sa réponse me lamina. – Les fantômes ? Elle ricana. Ce sont les professeurs, les employés, les infirmiers et les médecins, les psychologues, les ministres et les ouvriers… Tous ceux qui plient l’échine. Ceux qui ne pensent pas par eux-mêmes....