mardi, 26 août 2014
La gloire de l'imagination et l'industrie de la gloire
Sainte-Beuve, dans la Revue des deux Mondes, en 1839, méprisait la littérature industrielle : "(...) De tout temps, la littérature industrielle a existé. Depuis qu’on imprime surtout, on a écrit pour vivre, et la majeure partie des livres imprimés est due sans doute à ce mobile si respectable. Combinée avec les passions et les croyances d’un chacun, avec le talent naturel, la pauvreté a engendré sa part, même des plus nobles œuvres, et de celles qui ont l’air le plus désintéressé. Paupertas impulit audax , nous dit Horace, et Le Sage écrivait Gil Blas pour le libraire. En...