lundi, 18 février 2013
Lumières dans la ville morte

Phot. Mavra Nicolaïevna Novogrochneïeva Lac de nuit, sur ta rive herbeuse je dansais, Loin des villes lumière où tout s'éberluait. C'était l'été naissant, mon père était parti, Et la voix des amants m'ensorcelait l'esprit. Entre deux crépuscules, il fallait que j'ordonne Aux bateaux condamnés dans les Sables d'Olonne, De naviguer encore et toujours sur le flot De l'enfance oubliée où gisent les héros. Lac de nuit, sur ta peau boueuse je dansais, Loin des villes mystère où tout se mélangeait. C'était l'hiver naissant, ma mère rentrait tard Et les cris...