samedi, 05 septembre 2009
Attendre que la Nuit...

Attendre que la Nuit, toujours reconnaissable A sa grande altitude où n’atteint pas le vent, Mais le malheur des hommes, Vienne allumer ses feux intimes et tremblants Et dépose sans bruit ses barques de pêcheurs, Ses lanternes de bord que le ciel a bercées, Ses filets étoilés dans notre âme élargie, Attendre qu’elle trouve en nous sa confidente Grâce à mille reflets et secrets mouvements Et qu’elle nous attire à ses mains de fourrure, Nous les enfants perdus, maltraités par le jour Et la grande lumière, Ramassés par la Nuit poreuse et pénétrante, Plus...