Dimanche, j'oublie les cloches des églises pour me concentrer sur la laideur sonore des camions de poubelles verts qui traversent les allées de béton sale de notre ville en phase de tiers-mondisation. Arythmie du cœur, haleine fétide, fluides sortant par les orifices, épaule coincée, peau flasque, cheveux incoiffables, mon corps est de plus en plus difficile à civiliser. Pourtant, sortir dans la rue va être nécessaire, se tenir le moins voûté possible, entrer dans des magasins mal tenus par des gens que je déteste, saluer un voisin, et croiser ces couples élégants, ces belles familles...

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