mercredi, 23 septembre 2020
42 automnes
Ce temps qui passe, imperceptible, ce temps passé, indescriptible. Ce temps à venir, compté, incertain. Et les ans qui s’accumulent sur le journal de Baude Fastoul, la naissance du hallux valgus, de quelques cheveux blancs, la ride du lion qui fronce mon front. Des rêves comme des ballons qu’on a pas encore lâchés dans le ciel, depuis l’enfance et la jeunesse. Ces rêves demeurent, inaccessibles, toujours aussi forts, cette poésie de l’attente, elle, se transforme en attente de la poésie. Ces chants russes lointains, mystiques, ces chants romains, trop proches, ces chapelets à...