samedi, 31 mars 2018
Comme le silence du samedi saint, quand l'église se tait.
« Seul le silence est grand », aussi grand que la peur, aussi grand que la vie. Comme le silence du samedi saint, quand l'église se tait. Après le procès, la cohue, le lynchage, l'assassinat, vient enfin le silence. Je te dis cela car nous sommes le samedi 31 mars 2018 quand j'écris ces lignes et que je rentre d'une promenade. J'ai enfin monté les marches de pierre en haut desquelles ton message m'attendait. C'était une lettre sans verbe, sans pain, sans vin. C'était notre rencontre, inachevée. Dès ce jour, je veux consacrer ma vie à ta vie, tourner mon cœur de pierre...