Archives > 2016-03
Tu sais la cruauté de ta disparition, tu regrettes que des vies en soient brisées, mais cela n'entrave pas ta décision. Tu es parti, tu ne reviendras jamais. Personne ne t'appellera plus par ce prénom, ce nom qui décrivaient quelqu'un que tu n'avais jamais aimé. Quand tu marches dans la rue, tu te sens vivant et libre. Rien d'autre ne compte que d'éprouver encore ce sentiment durant le reste de ton séjour sur cette terre. Tu respires. D'autres ne respirent plus depuis ton départ, mais toi, tu respires.
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Au milieu de la nuit, dans un demi-sommeil, je me dresse sur mon séant, l'oreille aux aguets. Charrié par la pluie, j'entends l'écho de cloches qui sonnent. Voilà que la voix de Dieu parle à nouveau aux êtres humains après trois jours d'un silence de plomb. Les cloches des Sables retentissent et célèbrent Celui dont on apprend qu'il est vivant. On l'avait pourtant mis au tombeau...
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Je n'aime pas les chambres. Je préfère les salons. Les chambres ont des placards tristes et des chaussures qui traînent, l'intimité y est blanche comme un long dimanche du mois de l'ennui. Les...
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